La Flamme olympique arrive en France ce mercredi ! Une fois qu'elle aura quitté le Belem, célèbre trois mâts, le relai de la torche pourra commencer pour un périple dans le pays, de Marseille jusqu'à Paris. Une flamme qui ne doit jamais s'éteindre et qui fait l'objet d'une sécurité toute particulière entre la lutte anti-drone mais surtout un convoi d’une quarantaine de véhicules autour des porteurs de la flamme qui vont se relayer. Les équipes de gendarmes et de policiers vont former une "bulle" de protection et s'entraînent dans le camp militaire de Carpiagne, sur les hauteurs de Cassis.
50 scénarios différents sont répétés ici, dont celui-ci : au passage du relai, un membre du public se jette sur le porteur de la flamme. Il est immédiatement plaqué par les "runners", des policiers et gendarmes qui vont courir autour des relayeurs.
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Anticiper les passages à l'acte
"Le porteur de la flamme, c'est celui qu'on protège pour que la flamme ne s'éteigne pas, qu'elle ne s'éteigne jamais. Et donc, effectivement, il y a autour de lui ce qu'on appelle la bulle de sécurité. Autour du relais de la flamme, il y aura tout le temps un cordon de sécurité. Donc les entraînements continuent jusqu'au dernier moment, même si maintenant on est fin prêt", assure Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Ces exercices sont supervisés par le commissaire Charles Barion, qui sait bien que la fenêtre médiatique autour de la flamme représente une opportunité certaine de passage à l'acte. "Forcément, certains vont essayer de se servir de cette visibilité pour leurs revendications, qu'elles soient politiques, qu'elles soient revendicatives. On sait qu'on a une fenêtre et qu'on va certainement être perturbé", explique-t-il. Long d'un kilomètre, le convoi de la flamme mobilisera à chaque fois une soixantaine de policiers et gendarmes.