La CGT a condamné mercredi "sans réserve les violences commises" la veille à l'hôpital Necker-Enfants malades, en marge d'une manifestation parisienne contre la loi Travail, en dénonçant "des actes aveugles" qui discréditent l'opposition au projet du gouvernement.
En réponse à Manuel Valls. "Nous ne tolérons aucune de ces violences perpétrées par quelques individus en dehors des manifestations, comme celles qui gratuitement endommagent des établissements de soins au service des populations", ajoute le syndicat dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre Manuel Valls a accusé le service d'ordre de la CGT d'avoir eu une "attitude ambiguë" à l'égard de ces casseurs au nombre, selon lui, de 700 à 800. "Quand on n'est pas capable d'organiser une manifestation (...) alors on n'organise pas ce type de manifestation qui peut dégénérer", a-t-il déclaré mercredi sur France Inter.
L'hôpital Necker-Enfants malades avait été vandalisé en marge de la manifestation nationale contre la loi Travail à Paris. Des vitrines avaient également été brisées et un véhicule de la RATP ainsi que deux Autolib avaient été incendiés.