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La CGT, FO, Solidaires et FSU appellent à une journée de grève interprofessionnelle mardi

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 2 min
Quatre syndicats ont appelé à une journée de grève interprofessionnelle pour mardi prochain.
Quatre syndicats ont appelé à une journée de grève interprofessionnelle pour mardi prochain. © CHRISTOPHE SIMON / AFP

Face aux réquisitions du gouvernement pour contrer la grève dans l'industrie pétrolière, la CGT a décidé jeudi, avec FO, Solidaires, FSU ainsi que des mouvements de jeunesse, d'organiser une journée de "mobilisation et grève" interprofessionnelle mardi, en dépit du mécontentement d'une partie de l'opinion.

La CGT, FO, Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne ont appelé à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles mardi, selon un communiqué lu lors d'une conférence de presse au siège de la CGT ce jeudi.

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Pour une augmentation des salaires et le droit de grève

Les salariés sont appelés à se mobiliser "pour l'augmentation des salaires et la défense du droit de grève", après la décision du gouvernement de réquisitionner des salariés de l'industrie pétrolière pour permettre la distribution de carburant, selon ce texte. Les signataires dénoncent une "situation de blocage patronale" dans l'industrie pétrolière, et des réquisitions qui constituent "une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales".

Cette journée concernera "les raffineries, l'agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l'énergie et le nucléaire, (...) l'éducation, la santé, le commerce...", a énuméré Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT à l'issue d'une rencontre intersyndicale au siège de la centrale à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

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L'appel à la mobilisation est aussi signé par les organisations de jeunesse Fidl, le MNL, l'Unef et la Vie lycéenne. L'Unsa et la CFE-CGC, qui ont participé à l'intersyndicale, n'ont pas souhaité le signer, selon Catherine Perret. Les signataires estiment qu'"une limite a été franchie par le gouvernement", avec l'annonce de réquisitions des salariés des raffineries et dépôts par les préfectures.

La réquisition, une fausse bonne idée

Anticipant cette annonce des centrales, des syndicats de l'éducation, des cheminots, du nucléaire ou de la fonction publique avaient annoncé dans la journée qu'ils prendraient part à ce mouvement. Les lycées professionnels étaient déjà appelés à un mouvement contre la réforme qui les concerne.

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"Le fait de réquisitionner, ça a mis le feu aux poudres", a accusé le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez sur BFMTV jeudi matin. Ça a été un "détonateur", corrobore Simon Duteil de Solidaires. Ces réquisitions ont été "l'élément déclencheur" qui ont convaincu Force ouvrière de rejoindre l'intersyndicale, a abondé également la représentante de FO, Patricia Drevon. Interrogé mercredi soir sur France 2, le président de la République a répété que l'État n'hésiterait pas à utiliser cette arme des réquisitions pour permettre la distribution de carburants. 

Menace mise à exécution jeudi dans un dépôt pétrolier TotalEnergies situé près de Dunkerque, après le dépôt Esso-ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon mercredi.

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