C'est une première en France. Depuis le 22 juin, en plus des contrôles classiques, des machines sont chargées de contrôler les passeports des voyageurs dans les aéroports de Roissy et d'Orly grâce à la reconnaissance faciale, rapporte vendredi le Parisien. Les passagers majeurs, titulaires d'un passeport biométrique et membre de l'Union européennes, de la Suisse, de la Norvège, de l'Islande et du Liechtenstein, sont désormais incités à passer dans des sas en scannant leur passeport, puis à fixer une caméra afin que leurs visages soient identifiés et comparés à la photo de leur passeport.
Gagner du temps. Ces systèmes baptisés Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) - pour l'heure, 15 en fonctionnement à Orly et une vingtaine à Roissy - doivent permettre de gagner du temps sur le contrôle des passagers sans pour autant que la sécurité ne soit mise de côté, assure Aéroport de Paris. Selon, Edward Arkwright, directeur général du groupe, la reconnaissance faciale prend 10 à 15 secondes contre 30 secondes pour la reconnaissance des empreintes digitales.
Encore des bugs. Pour autant, les nouveaux sas ne sont pas dénués de défauts. Par exemple, relève le quotidien, le système peut scanner par erreur un visage dessiné sur un t-shirt à la place d'analyser le visage du voyageur. En tout, le gestionnaire des aéroports parisiens a prévu le déploiement de 90 systèmes Parafe au premier semestre 2018.