Dans son livre-enquête Les Ogres paru cette semaine, Victor Castanet assure qu’Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC) et Aurore Bergé entretenaient de bonnes relations et auraient passé un "pacte de non-agression" lorsque cette dernière était ministre des Solidarités et des Familles
Ouverture d'une procédure pour "parjure" contre Aurore Bergé
Une proximité d'Elsa Hervy a fermement démentie ce samedi. "Il nous est arrivé d'échanger directement, comme la ministre l'a fait avec d'autres acteurs, mais je n'ai passé aucun pacte. Ça n'existera jamais" a-t-elle affirmé sur le site du journal Ouest-France.
Cette réaction survient alors que des députés écologistes ont demandé l'ouverture d'une procédure pour "parjure" contre Aurore Bergé. L'ex ministre des Solidarités et des Familles entre juillet 2023 et janvier 2024, devenue ensuite ministre chargée de l'Egalité hommes-femmes, a démenti vendredi soir "formellement tout parjure" lors de son audition. Affirmant n'avoir jamais menti lors de son audition par une commission d'enquête parlementaire sur les crèches.
La Fédération des crèches privées envisage de porter plainte contre Victor Castanet
En réponse aux accusations formulées dans Les Ogres, Elsa Hervy a également annoncé que la la Fédération française des entreprises de crèches envisage de porter plainte contre Victor Castanet. Elle conteste certaines citations qui lui sont attribuées dans le livre, les qualifiant de "tronquées, truquées, parfois même inventées." Selon elle, ces propos auraient été manipulés par une source mal intentionnée.
Le livre de Victor Castanet dénonce notamment des cas de maltraitance dans certaines crèches privées, mettant en lumière la "voracité" de certains groupes, comme People & Baby, accusé d'avoir falsifié des données pour obtenir des financements de la Caisse d'Allocations familiales. En réponse, Elsa Hervy souligne que People and Baby n'est plus membre de la FFEC depuis 2011, et que leur adhésion avait été unanimement rejetée en 2015, exprimant son indignation face aux faits relatés.