"Je forme le vœu que le 15 juin, nous aurions réussi à trouver un point d'équilibre et régler la succession de Johnny Hallyday", a plaidé lundi l'avocat de Laura Smet. 1:20
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Salomé Legrand , modifié à
L'avocat de Laura Smet, première fille de Johnny Hallyday, espère trouver un accord amiable sur l'héritage du chanteur "pour le 15 juin", jour où le chanteur aurait eu 75 ans.
INTERVIEW

Emmanuel Ravanas, l'avocat de Laura Smet, a tenté d'arrondir les angles lundi matin. Invité au micro de RTL, l'avocat de la première fille de Johnny Hallyday a formulé un vœu, celui d'arriver à un accord avec Laeticia Hallyday au sujet de l'héritage du chanteur. Un appel qu'il a renouvelé dans la journée au micro d'Europe 1. "La décision de vendredi dernier indique qu'il y a des raisons extrêmement sérieuses qui tendent à considérer que la succession pourrait être gouvernée par le droit français. D'autre part, Laeticia Hallyday, dans son interview de vendredi dernier au Point, dit extrêmement clairement que lorsqu'elle s'est mariée avec Johnny Hallyday, elle s'est mariée avec la France. Donc, les liens manifestement les plus étroits sont avec la France", estime le conseil.

"Dans ces conditions, affrontons le principe de réalité et essayons de trouver un point d'équilibre sur les deux questions fondamentales de ce dossier : le devenir de l'œuvre immense de Johnny Hallyday et le partage en pleine propriété des différents biens de la succession", a-t-il lancé.

La date du 15 juin. "Je souhaite qu'un accord puisse intervenir avec la date d'anniversaire de Johnny Hallyday, qui aurait eu 75 ans le 15 juin prochain", plaide-t-il encore. "Je me tourne vers la partie adverse, et je lui demande si elle est prête à tendre la main dans ces conditions-là", ajoute-t-il.

Une victoire partielle pour Laura et David. Vendredi, la justice a accordé une victoire partielle à Laura Smet et David Hallyday, les premiers enfants du chanteur qui contestent le testament. Le tribunal de grande instance de Nanterre a ordonné le gel d'une partie des avoirs de Johnny Hallyday, interdisant à sa veuve de vendre ou de disposer de ses propriétés françaises, à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) et à Saint-Barthélémy.