Sa mort avait ému et scandalisé la France en décembre 1986. Le 6, Malik Oussekine, un étudiant de 22 ans mourait après avoir été frappé en marge d'une manifestation contre la réforme de l'université. Un cas de violences policières qui est encore dans les mémoires, trente ans jour pour jour après le drame.
Un étudiant battu à mort. Après une journée de manifestation, des étudiants tentent d'élever une barricade à l'angle des rues Vaugirard et Monsieur-le-Prince, dans le quartier latin. Un peloton de "voltigeurs motocyclistes", comme on appelait les brigades motorisées, est envoyé sur place. Pris en chasse par les policiers, Malik Oussekine est frappé dans un hall d'immeuble et transporté inconscient à l'hôpital. Il y décède d'un arrêt cardiaque.
Le 5 décembre 2006, la mairie de Paris avait installé une plaque à sa mémoire, au 20 rue Monsieur-le-Prince, à l'endroit même où s'étaient déroulés les faits.
>> Un reportage de l'époque interroge des témoins du drame :