La famille le demandait depuis près de 11 ans : la Cour de cassation a accepté de dépayser l'enquête sur la disparition d'Estelle Mouzin de Meaux à Paris.Et ce pour étudier, notamment, la piste de "l'Ogre des Ardennes". Après avoir toujours nié être lié à cette disparition qui date de 2003, Michel Fourniret avait livré des "aveux en creux" début 2018 face à la magistrate parisienne chargée de mener les investigations dans un autre dossier.
Ce dépaysement est une excellente nouvelle, saluée par l’un des avocats de la famille Mouzin, Me Corinne Hermanne, au micro Europe 1, vendredi matin.
"Cette demande de dépaysement, on la forme depuis 2008 parce que l’on pense que le tribunal de Paris a beaucoup plus de moyens pour travailler sur une affaire de cette envergure. Et puis le juge parisien désigné connait parfaitement le couple Fourniret. Elle leur a fait faire des aveux l’année dernière, donc on espère que cette piste sera totalement exploitée pour savoir si, oui ou non, ils sont les auteurs de cet enlèvement".
Et l’avocate de la famille de conclure : "Ce dépaysement est un véritable espoir pour la famille. Cela va redonner une vraie énergie dans cette enquête qui, pendant des années, a végété".