Le professeur sauvagement tué vendredi est la victime d'un "attentat terroriste islamiste caractérisé", a déclaré Emmanuel Macron. Quelques heures après l'attaque terroriste survenue vendredi en fin d'après-midi à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, le chef de l'État, s'est rendu sur place. Au cours de son allocution, celui-ci a martelé que "l’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne gagneront pas".
Aux alentours de 17h, vendredi, un enseignant de 47 ans a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine, et son agresseur présumé tué par la police, dans la ville voisine d'Éragny, dans le Val-d'Oise. L'attentat survient trois semaines après l'attaque au hachoir perpétrée par un jeune Pakistanais près des ex-locaux de Charlie Hebdo à Paris. Selon une source policière, la victime, un professeur d'histoire-géographie d'un collège de Conflans Sainte-Honorine, avait montré récemment à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d'un cours portant sur la liberté de la presse.
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"Nous ferons bloc. Ils ne passeront pas."
"Je veux dire à tous les enseignants de France que la nation tout entière sera là, à leurs cotés, aujourd’hui et demain, pour les protéger, les défendre et leur permettre de faire leur métier qui est le plus beau qui soit : faire des citoyens libres", a déclaré le chef de l'État. "Ce n'est pas un hasard si ce soir c'est un enseignant que ce terroriste a abattu", a-t-il poursuivi. "Il a voulu abattre la République, ses valeurs, la lumière, la possibilité de faire nos enfants d’où qu’ils viennent, quelle que soit leur religion, des citoyens libres."
"Nous ferons bloc. Ils ne passeront pas !", a répété Emmanuel Macron au terme de cette brève allocution, qui aura duré quelque trois minutes. "Cette bataille, c'est la nôtre, et elle est existentielle".