La Fondation Vareilles mène une expérience dans les écoles en zone d'éducation prioritaire pour lutter contre le décrochage scolaire. Depuis 2017, la fondation a mis en place, dans une classe de CE1 du Val d'Oise, des cours de violons trois fois par semaine. Ils reproduisent les notes qu'ils entendent, inventent des mélodies et les résultats sont stupéfiants. "Leur capacité de concentration à l'école s'est nettement améliorée", se félicite leur enseignant, Olivier.
Pour lui, plus l'apprentissage se fait tôt et plus il sera bénéfique. "Ces enfants, qui ont commencé dès l'âge de 4 ans, ont une meilleure concentration, et un meilleur langage oral. Donc, oui, ça a un impact sur l'apprentissage de la lecture pour tout le monde. On est sur une culture du tout écran où il faut faire des jeux vidéo. Là, on a une alternative. Je vois aussi leurs yeux qui pétillent. Ils reprennent confiance en l'école."
40% des élèves entrent au conservatoire
Axel, un enfant hyperactif de sept ans, n'imagine plus sa vie aujourd'hui sans le violon. "Quand on va être grands, on va peut-être être de grands musiciens et/ou peut-être un chanteur. Et aussi, quand tu apprends bien, c'est grâce au violon", dit-il, conquis par l'apprentissage de ce nouvel instrument.
Depuis peu, à partir du CE2, les enfants peuvent continuer le violon au conservatoire. Les cours sont financés par la Fondation Vareille. Une aubaine pour les parents à faibles revenus. 40% des élèves choisissent de continuer la musique.