Les Français sont appelés aux urnes pour le second tour des élections législatives, ce dimanche. Un scrutin qui devrait bien se passer dans la journée, mais c'est la soirée qui inquiète les autorités, notamment avec des affrontements entre groupuscules d'ultra-gauche et d'ultra-droite.
"Le ministre de l'Intérieur demande aux préfets d'être très attentif à la protection des personnes et des biens"
Selon les informations d'Europe 1, ce sont au total plus de 8.200 personnes qui vont l'objet de surveillance dans l'Hexagone. Le renseignement territorial craint également des violences urbaines qui pourraient éclater dans les banlieues, majoritairement aux abords des grandes villes. Alors, pour faire face aux risques de débordement, le ministère de l'Intérieur prévoit un important dispositif policier, comme l'explique Éric Henry, délégué national du syndicat Police Alliance.
"À Paris, 5.000 policiers sont mobilisés, 30.000 sur le territoire national. C'est un gros dispositif en prévision des débordements qui peuvent survenir à partir de 20 heures, au moment de la proclamation des résultats. D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur demande aux préfets d'être très attentif à la protection des personnes et des biens pour garantir avec fermeté l'ordre républicain".
Et pour anticiper les risques, des interdictions de manifester ont été prises à Paris. Le préfet de police interdit un rassemblement d'antifas devant l'Assemblée nationale ce dimanche soir. Vigilance également sur les sites symboles du capitalisme, ainsi que sur les lieux de pouvoir.