Police, journalistes et huées de professeurs du public. Dans la rue habituellement calme, l'établissement Stanislas est pointé du doigt. À tort, selon Paul, 16 ans. "Moi, j'ai été un peu blessé. Dire que c'était homophobe, je trouve ça assez choquant. J'ai des amis homosexuels à Stanislas qui le vivent très bien et moi, je défends énormément cette cause. Le sexisme, c'est pareil. On a l'impression qu'on doit s'excuser d'être dans le privé. Mes parents ont travaillé pour m'offrir ça. Je pense que c'est une chance pour moi", a déclaré le jeune adolescent.
>> LIRE AUSSI - «Nous, ça nous convient tout à fait», l'indignation des élèves et des parents devant la polémique Stanislas
"Il n'y a pas de fachos intégristes"
Les imposantes portes vertes de l'école primaire ne s'ouvrent qu'aux heures de sortie. Dans le groupe de parents d'élèves, Audrey est révoltée par le tumulte et les fantasmes qu'il y a, selon elle, autour de Stanislas. "Il n'y a pas de fachos intégristes. Il faut arrêter le délire. Par certains côtés, oui, c'est un peu strict. Moi, je suis pour le fait qu'on n'arrive pas débrayer à l'école, c'est une question de respect. Pour le sport, je suis pour la non-mixité au collège parce qu'au moment de la puberté, il y a des enfants que ça met mal à l'aise de montrer leur corps, en particulier à la piscine", a rapporté la mère de famille.
Son fils s'inscrit en CM2, est ici pour le travail acharné et plus tard une classe prépa. L'excellence académique qu'aucune polémique ne pourrait, selon elle, remettre en question.