Cette rallonge était en discussion notamment du fait du démarrage timide des ventes de billets pour les Jeux paralympiques, avaient récemment rapporté plusieurs sources proches des JO à l'AFP. Les collectivités ont aussi "acté" de l'apport d'une contribution supplémentaire aux Jeux paralympiques, a fait savoir l'entourage d'Amélie Oudéa-Castéra mercredi.
"Les grands évènements sportifs, c'est pas du pilotage automatique"
A l'issue du conseil, la ministre a fait le point sur l'organisation, répétant "nous sommes prêts" à un mois de l'ouverture et quelques jours avant le premier tour d'élections législatives à haut-risque. Interrogée sur la situation politique et les risques encourus pour les JO, Amélie Oudéa-Castéra a redit qu'il fallait "un pilotage à la hauteur" pendant les Jeux olympiques. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déjà dit qu'il quitterait immédiatement ses fonctions en cas de défaite du camp présidentiel.
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"Les grands évènements sportifs, c'est pas du pilotage automatique, il y aura une série de décisions à prendre par les responsables politiques dans un contexte géopolitique qui est difficile, délicat, tendu. Il y aura des arbitrages en matière de sécurité, de transports et tout cela suppose un peu d'expérience de la gestion de l'Etat, de l'intérêt et du gout pour le projet", a-t-elle dit, renvoyant dos à dos le Rassemblement national (RN) d'extrême droite et La France Insoumise (LFI).
Vigilance renforcée
"Je vois un RN qui s'est toujours désintéressé et qui n'a fait qu'agiter les polémiques pour in fine dire qu'il ne changerait rien au dispositif ou de l'autre côté des équipes de LFI qui ont systématiquement voté contre toutes les lois olympiques et qui ne connaissent rien au dispositif de sécurité", a-t-elle détaillé. Depuis l'annonce de la dissolution, le comité d'organisation rassure de son côté en insistant sur "la continuité de l'Etat", se reposant sur les préfets de police (Nunez), de région (Guillaume) et le délégué interministériel aux JO (Cadot).
Interrogée sur les risques de débordements après le résultat des élections, elle a expliqué qu'il n'y avait "pas d'inquiétude mais une vigilance renforcée". Sur la qualité de l'eau de la Seine, qui n'est pas baignable en raison des fortes pluies de ces dernières semaines, elle a assuré qu'il n'y avait "pas d'inquiétude à date". "On a besoin d'une météo un peu plus clémente dans les jours à venir pour aller au bout de cet exercice", a-t-elle ajouté.