C'est un drôle de record du monde que la France va peut-être battre ce dimanche. Celui de la plus grande dictée jamais organisée. Environ 5.000 personnes sont attendues sur les Champs-Élysées, transformés pour l'occasion en véritable salle de classe à ciel ouvert.
Imaginez de longs rangs de pupitres et un écran géant mimant un tableau de classe. C'est ce qu'ont découvert les participants à cette dictée géante sur l'avenue la plus célèbre du monde. Trois dictées différentes sont organisées, la première sur le thème de l'enfance. C'est le journaliste et critique littéraire Augustin Trapenard qui en fera la lecture.
"Un exercice qui devient un jeu"
"J'associe vraiment la dictée à un exercice français et au patrimoine français. Ce que je trouve merveilleux, c'est que cet exercice très connu devienne un jeu", explique Augustin Trapenard au micro d'Europe 1. "L'idée est de se dépasser, de se surpasser, mais surtout de passer un bon moment et de partager la beauté de grands textes. Après, pour être franc avec vous, je n'ai jamais été un as en orthographe quand j'étais petit", sourit le journaliste.
Parce que la dictée peut laisser des traces. Certains ont effectivement de très bons souvenirs, souvent ceux qui avaient de bons résultats. Mais ce n'est clairement pas une généralité. "J'ai des bons souvenirs parce que j'étais bonne. C'était même plutôt un bon moment", explique une jeune femme. "C'était plutôt une source d'angoisse. Mais après, je trouve que c'est un exercice très intéressant à réaliser pour les étudiants et il faut quand même avoir des bases en orthographe et savoir écrire. C'est important pour la vie", concède une autre.
Alors, si tous n'ont pas l'air d'avoir très envie de participer à cette dictée géante et de se replonger dans les souvenirs de l'école, tous estiment qu'il est très important de bien savoir écrire, notamment dans le milieu professionnel.