La justice administrative a suspendu mardi neuf arrêtés sur dix émis par le préfet de police qui empêchaient des militants antifascistes de se joindre à la manifestation contre la loi Travail. Dans ses ordonnances de rejet, le juge administratif relève que les interdictions constituent une "atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'aller et venir et à celle de manifester".
Au cours du week-end, plusieurs militants d'extrême gauche se sont vu délivrer des interdictions de manifester, alors que deux nouvelles journées de mobilisation contre la loi Travail sont prévues cette semaine, mardi et jeudi.