Quatre mois après le fiasco d'APB, ce logiciel qui permettait aux élèves de classer leur vœux d'orientation, le gouvernement a décidé de remettre à plat l'articulation entre lycées et enseignement supérieur. En plus d'une nouvelle plateforme, les futurs étudiants seront désormais l'objet de "fiches Avenir". C'est en effet le document que les universités étudieront pour savoir si elles acceptent ou non un candidat. Europe 1 a pu consulter un exemplaire de travail de ce nouveau document. Il recensera à la fois les compétences mais aussi les souhaits d'orientation des élèves.
Moyenne et rang de l'élève. Cette "fiche Avenir" sera la pièce maîtresse du dossier du candidat, à son entrée dans une faculté ou, plus généralement, dans l'enseignement supérieur. A vue d’œil, elle ressemble à un bulletin de notes classique, rempli par les professeurs : un tableau avec une case pour chaque matière. Mathématiques, philosophie, langues vivantes, EPS : chaque discipline a son appréciation, sa note ainsi que le classement de l'élève par rapport aux autres. Par exemple : "mathématiques : moyenne 12,25 / élève classé 8e sur 24".
Les compétences listées. Au bas de la "fiche Avenir", les professeurs apposent des commentaires sur les compétences de l'élève. Par exemple, "autonomie, capacité à s'investir dans le travail, engagement, esprit d'initiative".
L'avis déterminant du chef d'établissement. Pour terminer, le chef d'établissement donne aussi son avis, qui sera lu avec attention par les responsables de l'université. Est-ce que l'élève semble capable de réussir dans la formation qu'il vise ? L'appréciation devrait être déterminante pour l'avenir de l'élève.