"Il faut manifester parce que les violences à l'encontre des femmes sont très importantes en France". À deux jours de la fin du Grenelle contre les violences conjugales, des milliers de personnes sont attendues ce samedi à Paris, Lyon, mais aussi dans d'autres villes, lors d'une marche contre les violences sexistes et sexuelles.
Cette marche "concerne tout le monde, les hommes comme les femmes"
Invitée de la matinale week-end à quelques heures du départ de la marche, Françoise Brié, directrice générale de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) dénonce une "situation intolérable qui concerne les hommes comme les femmes", et affirme que "tout le monde à une personne dans sa famille, ses porches, ou ses collègues de travail qui a été touché par les violences faites aux femmes, et en particulier les violences conjugales". D'où "l'importance de cette marche de montrer que toute la société se mobilise", lance-t-elle alors que l'on dénombre plus de 130 féminicides en 2019, soit plus que toute l'année 2018.
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Retrouvez @SolidariteFemme samedi à 13.30 place de l'Opéra à l'angle de la rue du 4 septembre.
— Solidarité Femmes (@SolidariteFemme) November 21, 2019
Nous marcherons contre toutes les violences faites aux femmes, des violences conjugales à la prostitution. pic.twitter.com/hpKh8RtSnl
D'après la présidente de la FNSF, "il y a beaucoup d'attentes de la part des femmes, des associations, mais aussi des collectifs de familles qui ont perdu une proche [...] et qui attendent des mesures fortes pour lundi", le dernier du grenelle. Et pour satisfaire ces attentes, en plus d'au moins un milliard d'euros par an, Françoise Brié, dont la fédération gère le 3919, la plateforme d'appels pour les femmes victimes de violences, il faut "des pôles spécialisés au niveau de la police, de la gendarmerie et de la justice".