Mayotte : l'exécutif vise une rentrée scolaire le 13 janvier, au moins partiellement
Après le passage du cyclone Chido, l'exécutif vise une rentrée scolaire, même partiellement, le 13 janvier à Mayotte. La ministre de l'Éducation démissionnaire a écrit sur X que "tous les moyens sont mobilisés" pour cela. Sur place, Emmanuel Macron a dit que les autorités s'efforçaient de "reloger le plus rapidement possible nos compatriotes".
L'exécutif vise une rentrée scolaire, au moins partielle, le 13 janvier à Mayotte, dans les écoles encore en mesure d'accueillir des élèves après le cyclone Chido, selon le président Emmanuel Macron et la ministre de l'Éducation. La ministre démissionnaire Anne Genetet écrit jeudi sur le réseau social X que "tous les moyens sont mobilisés pour préparer la rentrée scolaire à partir du 13 janvier", date de rentrée après les vacances de Noël à Mayotte.
Au ministère de l'Éducation, on évoque une rentrée avec "des dispositifs adaptés"
Lors d'un point presse à Mayotte quelques instants plus tôt, le président Emmanuel Macron a dit que les autorités s'efforçaient de "reloger le plus rapidement possible (...) nos compatriotes qui peuvent l'être" et de mettre en place des "dispositifs de catastrophe naturelle" afin de "face aux situations d'urgence de populations qui vivent dans les écoles". L'objectif étant de "libérer celles-ci pour préparer la rentrée scolaire au 13 janvier". Au ministère de l'Éducation, on évoque toutefois une rentrée avec "des dispositifs adaptés" à la situation après le passage dévastateur du cyclone Chibo.
D'après le ministère, environ 40% des bâtiments des quelque 250 établissements scolaires de l'archipel sont endommagés au point de ne plus être utilisables pour l'instant. 29 sont réquisitionnés pour de l'hébergement d'urgence, selon un nouveau chiffrage de l'Éducation nationale, jeudi soir.
Selon des chiffres provisoires, 31 morts et quelque 2.500 blessés ont été officiellement recensés à Mayotte cinq jours après le passage du cyclone, mais les autorités craignent un bilan beaucoup plus lourd, alors que 70% des habitants ont été gravement touchés, selon le ministère de l'Intérieur. Environ un tiers de la population (officiellement 320.000 habitants, mais peut-être 100.000 à 200.000 de plus compte tenu de l'immigration illégale) y vit dans de l'habitat précaire, en grande partie détruit par Chido.