Michel Sardou 1:09
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Matthieu Charrier, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Au micro d'Europe 1, le chanteur explique avoir de nouveau porté plainte contre un texte raciste qui lui est attribué à tort. Partagé plus de 15.000 fois sur les réseaux sociaux depuis octobre, il a été en réalité publié en 2010 sur un site québécois, avant de refaire surface une première fois en 2015.
INTERVIEW

Comme une épine dans le pied depuis dix ans. Pour la deuxième fois en une décennie, une lettre raciste postée sur Facebook et supposément écrite par Michel Sardou refait surface. Mais le chanteur affirme de nouveau ne pas en être l'auteur. "Ce n'est pas du tout mon texte", insiste-t-il au micro d'Europe 1. 

Une plainte en 2015 et en 2020 

Partagé 15.000 fois depuis le 7 octobre, ce post a pourtant été publié en 2010 sur un site québécois, comme le relate le service de vérification de l'AFP. "Sardou, il ne fait pas dans la dentelle. Moi, l’Islam, je m’en tape le coquillard. Je me contrefiche des hadiths, des sourates et autres corâneries (...) On ne veut pas de leur religion, on ne veut pas de leurs valeurs, on ne veut pas de leurs mœurs, on ne veut pas de leur vision du monde", peut-on notamment y lire. 

Cinq ans plus tard, le texte refait surface, mais Michel Sardou décide de sévir et porte plainte. "La cyber gendarmerie a localisé l'auteur à Abidjan, donc on ne pouvait pas faire grand-chose." La situation s'était ensuite calmée, jusqu'à l'attaque au hachoir à Paris près des locaux de Charlie Hebdofin septembre.

"Le racisme m'est complètement étranger"

Une semaine après ces événements, le texte resurgit à nouveau des entrailles d'internet, toujours signé Michel Sardou. Le chanteur a donc de nouveau porté plainte contre le véritable auteur (anonyme) de ce texte anti-islam auquel il est associé. "Je n'ai jamais été comme ça de ma vie, jamais ! Le racisme m'est complètement étranger. Si j'ai quelque chose à dire, je n'ai pas besoin d'un juge, je le dis lors d'une interview ou à la télévision." Et le chanteur de préciser qu'il ne possède "aucun compte sur les réseaux sociaux".