Le deuxième volet de la grève en pointillé à la SNCF a débuté ce week-end. La CGT a prévenu que la mobilisation pourrait aller, selon elle, "au-délà" du mois de juin. "Personne ne veut d'un conflit dur qui dure, mais pour l'instant on est face à un mur. On est face à des gens qui n'écoutent pas. Quel autre choix ont les cheminots que de s'exprimer de cette façon ? Aucun !", a commenté au micro d'Europe 1 Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT.
"Je donne régulièrement". Pour pouvoir financer les jours de grève, des caisses de grève ont été mises en place, auxquelles Philippe Martinez avoue avoir l'intention de contribuer, tout en refusant néanmoins de révéler le montant qu'il entend verser. "Je ne veux pas mettre la barre trop haut pour ceux qui vont donner, mais je donne régulièrement en soutien à ceux qui sont grévistes", indique-t-il.
"Pas de trésors cachés". "La CGT n’a pas de caisse de grève" propre, précise toutefois Philippe Martinez. "À chaque fois que c’est nécessaire, elle propose une solidarité, elle est ouverte depuis maintenant 15 jours sur le site de la CGT, on peut payer par chèque, on peut faire des virements, mais on n'a pas de trésors cachés", assure-t-il. "On fait appel à la solidarité, je me félicite que ça marche très bien et que des artistes aussi ont décidé de se mobiliser financièrement et politiquement pour soutenir les cheminots. Plus il y a de solidarité, plus cela montre que ce combat est juste", conclut-il.