La Rochelle porte encore les stigmates de l'acte deux de la mobilisation des anti-bassines de samedi. Une deuxième manifestation beaucoup plus tendue que celle de la veille dans la Vienne. Magasins pillés, voitures taguées, heurts... Dans la ville habituellement calme, on n'avait jamais vu de tels affrontements : 500 Black-blocs, quatre membres des forces de l'ordre blessées, cinq du côté des manifestants et sept interpellations, selon le parquet de La Rochelle. Ce dimanche matin, certains de ces militants ont regagné la commune de Melle après la manifestation de samedi. C'est là qu'est installée le "village de l'eau" depuis mardi. Environ un peu plus de 1.000 militants y sont encore présents.
Les gendarmes toujours présents
Samedi soir, après la manifestation de La Rochelle, plusieurs ateliers ont eu lieu dans ce lieu. Des prises de parole sur une grande scène également, pour revenir sur ce qu'il s'est passé. Ce dimanche matin, certains commencent à quitter les lieux.
Il y a toujours des contrôles routiers à proximité, quelques fouilles de véhicules aussi. Mais ce dispositif n'a plus rien à voir avec ce qu'on a pu connaître en milieu de semaine, au plus fort de la mobilisation. Des gendarmes sont également présents pour prévenir toute éventuelle réplique ici, car le site est à proximité de plusieurs projets de méga-bassines et de plusieurs exploitations ou fermes. Les agriculteurs resteront donc sur le qui vive, au moins jusqu'à lundi et le départ des tout derniers militants.