La police est intervenue jeudi pour mettre fin à l'occupation, entamée mardi soir, d'un bâtiment d'un campus de l'université de Lille en soutien au peuple palestinien, a-t-on appris auprès de la préfecture et d'étudiants. Quelques dizaines d'étudiants occupaient depuis la nuit de mardi à mercredi le hall d'un bâtiment du campus de Pont de Bois, à Villeneuve d'Ascq.
"Fin du blocage du site du hall d'accueil"
"L'intervention des forces de l'ordre sur réquisition de l'université de Lille 3 s'est réalisée dans le plus grand calme", a indiqué la préfecture du Nord à l'AFP, faisant état de "la fin du blocage du site du hall d'accueil" de ce campus. "Nous étions une vingtaine (au moment de l'intervention de la police) et il y avait quatre fois plus de policiers pour nous déloger", a déploré au nom des occupants une militante, qui n'a pas souhaité donner son nom, dénonçant également des propos "misogynes, racistes, transphobes et surtout infantilisants vis-à-vis des militants".
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"Nous ne pouvons plus contenir notre indignation face à un génocide soutenu par les grandes entreprises, soutenu par nos gouvernements, soutenus par toutes les institutions", écrivait dans un communiqué diffusé mercredi sur Instagram le collectif à l'origine de l'occupation. Il demandait "l'arrêt des partenariats avec la fac de Tel-Aviv et toutes les universités israéliennes", "l'arrêt des massacres et du génocide" et la libération du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, condamné à la perpétuité en 1987 pour complicité d'assassinat de diplomates américain et israélien.