Publicité
Publicité

Mort de Clément Méric : quatre skinheads renvoyés devant la cour d'assises

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Clément Meric
Quatre personnes sont renvoyées devant la justice après la mort de Clément Méric en 2013. © REMY GABALDA / AFP

Une juge d'instruction a ordonné le renvoi devant la cour d'assises de quatre skinheads impliqués dans la rixe qui avait coûté la vie au militant antifasciste  Clément Méric.

Une juge d'instruction a ordonné le renvoi devant la cour d'assises de quatre skinheads impliqués dans la rixe qui avait coûté la vie au militant antifasciste Clément Méric, en 2013 à Paris, sans retenir l'intention de tuer, a appris l'AFP lundi de source judiciaire.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Deux jeunes hommes directement visés. Deux d'entre eux, Esteban Morillo, 24 ans, et Samuel Dufour, 23 ans, sont plus directement visés. La magistrate a ordonné qu'ils soient jugés pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, en réunion et avec usage ou menace d'une arme, des circonstances aggravantes, a précisé la source. Les deux autres sont poursuivis pour des violences sur des camarades de Clément Méric présents lors de la bagarre dans le quartier Saint-Lazare, le 5 juin 2013.

Dans l'ordonnance de mise en accusation, datée du 9 mars, la juge Isabelle Rich-Flament estime qu'"il n'est nullement établi (...) la preuve d'une intention homicide". "Bien au contraire, il est établi par les témoignages de part et d'autre qu'il s'agit d'une rixe, à l'occasion d'une rencontre fortuite de deux groupes rivaux" dans une vente privée de vêtements d'une marque prisée par les deux camps, ajoute-t-elle.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Esteban Morillo compte faire appel. Esteban Morillo a reconnu dès sa garde à vue avoir frappé à deux reprises le jeune "antifa" au visage, à poing nu, dans un réflexe de défense selon lui. "Nous allons faire appel devant la chambre de l'instruction. Esteban Morillo a toujours nié avoir utilisé un poing américain et des expertises et témoins ont corroboré ses dires", a indiqué son avocat, Me Antoine Maisonneuve. D'autres témoins ont néanmoins déclaré avoir vu cette arme.