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"Ne me vieillissez pas" : Eric Dupond-Moretti "fou de rage" après la remarque de Patrick Balkany

Europe1 .fr - Mis à jour le . 2 min
Patrick Balkany et Eric Dupond-Moretti 1280
Eric Dupond-Moretti (à droite) a assuré qu'il n'avait jamais envisagé d'abandonner la défense de son client. © JACQUES DEMARTHON / AFP

Interrogé par la télévision suisse, l'avocat Éric Dupond-Moretti a avoué avoir été particulièrement agacé par l'interruption de son client, alors qu'il était en train de s'exprimer devant les journalistes à la sortie de l'audience.

Recadré devant des journalistes par Patrick Balkany , parce qu’il s’était trompé sur son âge, Éric Dupond-Moretti avait eu du mal à cacher son agacement. L’avocat a reconnu vendredi à la télévision suisse que la remarque de son client l’avait, en effet, rendu "fou de rage".

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Une interruption inopportune. À la sortie de l’audience, lundi 13 avril, le ténor du barreau prend la parole devant la forêt de micros qui l’attend. "[Isabelle Balkany] est dans un état psychologique très fragile, c’est incontestable. Son mari qui a 71 ans, l’a découverte inanimée et la pensait morte", déclare-t-il. Le maire de Levallois, qui se tient juste derrière lui, réagit aussitôt : "71 ans bientôt, ne me vieillissez pas, 70 ans, ça me suffit !" "Oui, c’est pas bien grave", lui rétorque aussitôt Éric Dupond-Moretti, visiblement très agacé par cette interruption, alors qu’il continue à dérouler sa stratégie de défense.

"C'est moi qui avait la parole". Interrogé sur cet épisode par le journaliste suisse Darius Rochebin sur la RTS, l’avocat a concédé : "Là, je suis fou de rage". "Je suis vraiment fâché, parce que c'est moi qui avait la parole à ce moment-là. Et il me corrige là-dessus et ça atténue évidemment la portée de mon propos", a expliqué Eric Dupond-Moretti, qui estime que ce genre de sortie fait partie du personnage qu’a pu se construire Patrick Balkany. "Il a une espèce de posture […] Je le connais suffisamment pour voir que cette réaction-là s'inscrit dans ce qu'il est".

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"À aucun moment je n’ai pensé abandonner le dossier", a toutefois assuré l’avocat. "Balkany, ce n'est pas un chien", poursuit-il. "Je l'aime bien. Il n'est pas résumé à sa fraude fiscale". Le procureur a requis jeudi quatre ans de prison ferme et dix ans d’inéligibilité à l'encontre de Patrick Balkany , et deux ans de prison ferme et la même peine d'inéligibilité contre Isabelle Balkany. Les époux sont poursuivis pour avoir omis de payer l'impôt sur la fortune et sous-évalué leurs revenus entre 2009 et 2014.