C'est une allergie qui pointe le bout de son nez en avance. En ce début du mois de mars, à l'exception de quelques départements dans le nord et le nord-ouest, toute la France est déjà en alerte rouge au pollen, et chaque année, de plus en plus de personnes y sont sujettes. Europe 1 s'est rendue dans une pharmacie de Strasbourg pour y rencontrer des Français contrariés par cette allergie. C'est le cas de Jean-Brice : "J'ai le nez qui gratte, parfois les oreilles qui grattent aussi, et les yeux qui rougissent", énumère-t-il.
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"Parfois, ça m'arrive d'avoir du mal à respirer, j'ai développé l'asthme", poursuit ce Strasbourgeois. "Mais j'ai mes médicaments. Dès que ça recommence, j'en prends", précise-t-il.
"De plus en plus d'ordonnances"
Dans l'est, les responsables de ces allergies sont les aulnes et les noisetiers. Et cette année, cette vague est particulièrement précoce. "C'est de plus en plus tôt", constate Lisa, pharmacienne, au micro d'Europe 1. "On a de plus en plus d'ordonnances ces deux dernières semaines pour les problèmes liés au pollen", affirme-t-elle. Généralement, Lisa donne "des antihistaminiques, les médicaments classiques contre l'allergie, mais également tous les traitements symptomatiques : spray pour le nez, goutte pour les yeux..."
La pharmacienne interrogée par Europe 1 estime qu'il y a une vingtaine, voire une trentaine d'ordonnances qui concernent spécifiquement une allergie au pollen par jour dans son officine. Et dresse ensuite le profil des malades : "Il y a pas mal de personnes confrontées aux allergies qui n'en ont jamais connu auparavant, et de tout âge", avance-t-elle. Le Grand Est se trouve en alerte rouge depuis la mi-janvier.