Attention si vous prenez la route à l'occasion des fêtes de fin d'année. Comme chaque année, la sécurité routière met l'accent sur la nécessité de ne pas prendre la route en cas de consommation d'alcool, afin d'éviter le pire. À Arras, l'association Prévention Routière va au contact des visiteurs du marché de Noël de la ville. Face aux chalets, distribution d'éthylotest et atelier "dose bar", animé par Daniel, bénévole. 

Mieux comprendre sa consommation

"Si vous recevez un ami chez vous, vous allez lui verser un verre de whisky par exemple. Donc, la dose bar, c'est 3cl. Et là, le verre fait trois doses bar. Si vous allez en chercher un deuxième, là, ça fait trois doses bar supplémentaires, soit six doses bar en tout... Et là, impossible de reprendre le volant", explique-t-il au micro d'Europe 1. 

Objectif : sensibiliser le public aux quantités d'alcool servies à la maison en cette fin d'année. "Dans la période festive, on va avoir tendance à boire plus qu'à l'habitude. Donc, ça (l'atelier dose bar, ndlr) fera réfléchir au moment de Noël", confie un visiteur, présent à l'atelier. 

Un fléau

Une prise de conscience, "voilà la raison de notre présence sur les marchés de Noël", fait remarquer Mathilde Farcette, directrice régionale de l'association Prévention Routière. 

"Il y a huit français sur dix qui déclarent consommer de l'alcool lors des fêtes de fin d'année. Et on sait que la nuit, il y a 46 % des accidents mortels qui sont dus à des conducteurs alcoolisés", insiste-t-elle, assurant qu'il est donc primordial d'encourager les conducteurs à ne pas prendre la route le soir de Noël et du Nouvel An, ou de désigner un Sam. 

D'autant que l'alcool reste un fléau sur la route. L'année dernière, 944 personnes sont mortes sur les routes à cause de l'alcool.