Des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont annoncé lundi qu'ils allaient déposer un recours devant le Conseil d'État après la validation par la justice administrative des arrêtés autorisant les travaux.
Un recours non suspensif. Ce recours, qui ne sera pas suspensif, devrait être déposé notamment par l'Acipa, la principale association d'opposants, le Cédpa (Collectif des élus doutant de la pertinence de l'aéroport) et l'Adeca (Association de défense des exploitants concernés par l'aéroport).
Une surprise. Les juges de la cour administrative d'appel de Nantes ont, contrairement aux préconisations du rapporteur public, validé lundi les arrêtés autorisant les travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), une décision cruciale pour l'avenir de ce chantier controversé, suspendu depuis quatre ans. Le 7 novembre, le rapporteur public - dont l'avis est généralement suivi - avait demandé à la cour l'annulation de quatre arrêtés, dits "loi sur l'eau" et "espèces protégées", estimant qu'ils ne respectaient pas le Code de l'environnement.