Des enfants jouent dans la piscine du camping de Saint Symphorien juste à côté de leur emplacement. Eux n'ont pas vraiment la tête au farniente. Dominique et Jean-Marc ont été évacués dans la nuit de jeudi à vendredi de leur maison d'Origne, comme 2.000 autres personnes, ils ont chargé leur camping-car et ont trouvé refuge ici.
"Ce n'est pas facile à vivre"
"C'est un peu contrasté, ce n'est pas facile à vivre parce qu'on a peur pour nos maisons. On n'est pas partis en vacances. On a évacué en dix minutes, montre en main, à une heure et demie du matin, on a à peine eu le temps de réaliser et puis c'était pressant. On nous disait il faut partir, il faut partir, il faut partir", explique-t-il au micro d'Europe 1.
Des habitants laissés sans informations
Élisabeth, elle, habite Guillos. Elle a évacué dès mardi dernier. Elle commence à trouver le temps long. "On ne sait pas combien de temps ça va durer, c'est ça le problème. Surtout qu'on est partis comme ça. En face, on est allés s'acheter une petite garde-robe parce que moi, j'étais en pyjama. C'est stressant", raconte-t-elle.
"On sait que les maisons, ils les protègent au maximum, mais jusqu'à quand ils vont pouvoir le faire. On essaie de rigoler un peu entre nous parce que si on se laisse aller à la déprime, si on pleure toute la journée, ça ne changera rien donc autant qu'on passe un petit moment agréable", ajoute Élisabeth.
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Pour passer le temps, les habitants cherchent des informations en appelant des voisins, en consultant les réseaux sociaux avec l'espoir de pouvoir le plus rapidement possible retrouver leurs maisons et leurs vies d'avant.