C'est l'Épiphanie ce week-end, mais dans le Nord, on se projette déjà vers Mardi gras puisque le traditionnel carnaval de Dunkerque débute officiellement ce week-end. Pendant trois mois, les bals et les bandes vont secouer les villes alentours avec une certaine effervescence après deux ans d'abstinence pour cause de Covid.
Tenues déguisées obligatoires
Un immense chapiteau blanc est installé à côté de la salle des fêtes. À l'intérieur, des dizaines de fûts de bière alignés, deux scènes pour l'orchestre et le DJ. 1.500 carnavaleux sont attendus pour ce premier bal. Le dernier, c'était en 2020. "On va revivre. Deux ans sans carnaval, ça nous a manqué", insiste Didier Darras, organisateur et président de l'association carnavalesque les Neuches Cô. "Le carnaval est dans nos gènes. Les premières notes qui sortent d'un tambour ou une trompette, ça nous met en émoi", sourit-il.
Tous les participants ont enfilé leurs tenues. Une sorte de déguisement obligatoire qu'on appelle un cletch. Louis va préparer le sien pour ce soir, même si avant ça, il doit "un peu le dépoussiérer. En deux ans, il a pris la poussière, mais il est toujours plein de couleurs, avec une petite jupe pour faire bien", détaille-t-il.
Ces carnavaleux sont impatients de se retrouver avec leurs costumes clinquants et leurs chapeaux à fleurs pour trois mois de fête partout dans le Dunkerquois.