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Parcoursup : des modifications qui ne calment pas forcément les angoisses des lycéens

Louise Sallé - Mis à jour le . 1 min

À partir du 18 janvier, les futurs bacheliers pourront formuler leurs vœux d'orientation post-bac. Et pour rassurer les élèves, le site s'est doté de nouvelles fonctionnalités pour mieux les guider. Qu'en pensent les lycéens ? Europe 1 leur a posé la question, au salon de l'orientation post-bac à Paris.

Où s'inscrire et comment faire ? C'est la question qui taraude tous les lycéens en classe de Terminale chaque année. Parcoursup est un site d'admission post-bac fourni, trop fourni peut-être. Alors pour mieux guider les élèves, la plateforme s'est dotée de fiches d'information détaillant les procédures d'admission, comme les critères scrutés dans les dossiers des candidats. Au Salon de l'orientation post-bac à Paris, Yoni se sent plutôt confiant pour rentrer ses vœux d'ici quelques semaines sur Parcoursup, grâce à la nouvelle mouture du site. "C'est précisé quand tu dois faire une lettre, ou tu dois avoir un entretien. C'est très complet", constate-t-il.

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Des ajustements insuffisants pour certains

Mais ce n'est pas l'avis de Lana. Pour elle, les critères d'admission restent insuffisamment détaillés. "On ne sait pas quels sont les attendus pour être pris dans les écoles. Du coup, on tente, mais en soi je n'ai aucune idée si j'ai la possibilité ou pas", regrette-t-elle. "Pour les écoles d'ingénieur par exemple, je ne peux pas savoir quelle note minimum je dois avoir en maths."

Dans les allées du Salon, Juliette et son ami, eux, savent qu'ils ne peuvent pas compter uniquement sur la plateforme pour être bien guidés. "Le site de Parcoursup, c'est bien si tu sais quelle formation tu veux faire. Tu la cherches et là tu as plein d'informations. Si tu ne sais pas, c'est hyper flou. Personnellement, je n'ai rien compris au site", explique Juliette. "Ça va être une démarche personnelle, de nous-même aller voir nos professeurs et sur les sites des écoles", renchérit son ami.

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C'est aussi le message que souhaite faire passer Anne Sophie Lannoy, conseillère d'orientation. "Non, ça ne suffit pas puisque le processus d'orientation, c'est un processus long. Il ne suffit pas d'avoir un contenu pour se dire 'voilà j'ai trouvé ce que je veux faire'", confie-t-elle. Les heures de déambulation dans les salons ou lors des portes ouvertes des établissements restent donc bien souvent nécessaires. 

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