Samedi sera le premier jour des vacances de la Toussaint et les Français vont être nombreux à prendre la route des vacances. Mais pour ceux qui ont prévu de passer par la gare du Nord à Paris, il va peut-être falloir vous armer de patience. La SNCF prévoit en effet des travaux d'ampleur d'une durée de 19 heures, ce qui va perturber le trafic, a rapporté Le Parisien.
Les RER très perturbés, les TGV peu impactés. Dès 5 heures du matin, les départs et arrivées des trains vont être chamboulés. Le trafic sur le RER D entre les gares de Lyon et du Nord, sur la ligne H entre gare du Nord et Saint-Denis, et sur la K jusqu’à Compans sera interrompu. A 8h45, ce sera au tour du RER B entre Châtelet et Le Bourget d'être interrompu. La gare du Stade de France, sur le RER D, ne sera plus desservie. A 18h45, le RER B s'arrêtera complémentent, ainsi que la ligne K du Transilien.
Enfin, en soirée, à partir de 20h15, il n'y aura plus de RER D Nord, plus de TER Picardie ni de trains grandes lignes. Pour éviter tout désagrément du côté des passagers, la SNCF n'a pas mis en vente de billets sur les trains impactés par ces annulations. Le trafic des TGV, mis à rude épreuve les jours de grands départs en vacances, est, lui, peu concerné. Seuls six trains ont été supprimés dans la journée.
Bus de remplacement. La SNCF, pour permettre quand même à ses usagers de se déplacer, va mettre en places "quatre 'hubs' de report : Front Populaire (ligne 12), Bobigny-Pablo Picasso (ligne 5), Le Raincy (RER E), Saint-Denis Université (ligne 13), depuis lesquels partiront des bus de remplacement", a expliqué Cécile Derville, la directrice de la gare du Nord. Des lignes de bus de la RATP vont être aussi renforcées ainsi que les lignes de métro 4, 5 et 13.
1.100 gilets rouges. Enfin, sur le terrain, pour venir en aide aux usagers perdus, 1.100 gilets rouges vont être déployés. Pour les voyageurs étrangers qui veulent se rendre à Roissy-Charles de Gaule, une salle de crise spéciale va être mise en place.
Au fait, c'est quoi ces travaux ? Samedi, la SNCF entame la troisième et dernière phase de "raccordement" de ses lignes de Transilien avec sa "super tour de contrôle" des aiguillages. De ce nouveau site, les aiguilleurs, autrefois répartis sur 13 sites différents, auront une vision d'ensemble de toutes les lignes et ainsi, devraient être mieux à même de gérer les situations de crise.