Il ne s'agit pas d'une explosion, comme ont pu le craindre de nombreux Parisiens et habitants d'Île-de-France. Le bruit important entendu mercredi en fin de matinée à Paris et en région parisienne a été causé par un avion de chasse qui a franchi le mur du son, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police de Paris. Ce bruit, entendu vers 11h55, a suscité de nombreuses réactions et interrogations sur les réseaux sociaux. "Il n'y a pas d'explosion", a tweeté la Préfecture de Police, appelant la population à ne pas "encombrer pas les lignes de secours".
Un bruit très important à été entendu à Paris et en région parisienne. Il n'y a pas d'explosion, il s'agit d'un avion de chasse qui a franchi le mur du son.
— Préfecture de Police (@prefpolice) September 30, 2020
N'encombrez pas les lignes de secours !
ÎLE-DE-FRANCE : Forte détonation entendue dans tout Paris et sa banlieue. Il s'agit d'un avion de chasse ayant franchi le mur du son (préfecture). #Explosionpic.twitter.com/8wF8CWFbJf
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) September 30, 2020
Selon la ministre de la Défense Florence Parly, il s'agit d'une mission d’interception concernant un appareil venant de franchir la limite de l'espace aérien réglementé, qui interdit le survol de Paris. Le contact radio avait été coupé avec un avion de transport qui reliait Brive à Saint-Brieuc dans la matinée.
L'alerte a été déclenchée par la police de l'air. Un Rafale a immédiatement décollé de la base de Saint-Dizier pour vérifier qu'il ne s'agissait pas d'une menace. Comme ce n'était pas un exercice mais une alerte bien réelle, le centre opérationnel de l'armée de l'air a autorisé l'appareil à passer en vol supersonique.
L'avion a franchi le mur du son à 11h52
L'avion a donc franchi le mur du son à 11h52, jusqu'à 11h56, à 10.000 m d'altitude au-dessus de la ville de Créteil. En définitive, le contact a été rétabli avec l'avion de transport. Il s'agissait d'une panne de radio et l'avion a été autorisé à poursuivre son vol.
L’explosion entendue à Paris provient d’un avion de chasse qui était « en mission d’interception » explique Florence Parly depuis Riga. La ministre ne précise pas à ce stade si l’intrusion d’un avion dans un espace réglementé était « volontaire ou involontaire » @europe1
— Hadrien Bect (@HadrienBect) September 30, 2020
Selon un dispositif très cadré, l'armée de l'air reste constamment en alerte sur ce type d'intrusion et doit être capable d'intervenir en quelques secondes, même s'il s'agit d'une intrusion involontaire venant d'un avion civil.