Les Jeux olympiques de Paris 2024 approchent à grand pas et les épreuves en eau libre devraient se passer dans la Seine. Une petite révolution qui permettrait de pouvoir se baigner dans le bassin parisien après l'événement. Pour l'instant, la qualité de l'eau est beaucoup remise en question. L'un des sites actuellement en étude pour la mise en place du projet se trouve près du Champ-de-Mars. "Ça pourrait amener un peu de détente aux Parisiens", raconte une riveraine au micro d'Europe 1.
>> A LIRE AUSSI - Parade nautique sur la Seine, 10.000 athlètes sur des bateaux : la cérémonie des JO de Paris 2024 prend forme
Des Parisiens aux avis mitigés
L'idée de pouvoir se baigner dans la Seine a de quoi ravir certains Parisiens, à qui il ne manque plus que cela pour se croire en vacances dans la capitale. Mais en regardant plus attentivement la couleur de l'eau, certains sont finalement dissuadés. "Je pense qu'elle est vraiment sale. Je ne me vois pas physiquement y aller, mentalement je ne suis pas spécialement prêt", avoue Boris, un autre Parisien. Pourtant, le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne travaille sur le sujet depuis une trentaine d'années.
Trois actions prévues pour assainir la Seine
Trois actions ont été mises en place pour assainir l'eau de la Seine d'après le président du SIA, François-Marie Didier SIAAP. "La première étant la correction des mauvais branchements. Ce sont des habitations qui ne sont pas raccordées au réseau d'assainissement". Leurs eaux usées terminent alors directement dans la Seine, mais aussi dans la Marne. La deuxième action porte sur la gestion des eaux pluviales, et pour la dernière, il est question "de la désinfection des eaux usées".
Des résultats qui sont pour le moment prometteurs. Dans les années 1970, seulement trois espèces de poissons étaient recensées, contre une trentaine aujourd'hui. Ce qui prouve l'amélioration de la qualité de la Seine au fil des années. L'objectif est désormais d'ouvrir au public des espaces pour pouvoir se baigner dans le bassin parisien dès 2025.