Entre le débat sur la visite médicale pour conserver son permis de conduire, l'expulsion de l'imam Mahjoub Mahjoubi et le Salon de l'agriculture marquée par la colère des agriculteurs, l'actualité de ces derniers jours a fait réagir de nombreux auditeurs d'Europe 1 dans l'émissions Pascal Praud et vous. Par ailleurs, la 49e cérémonie des César est venue clôturer cette semaine du 19 février. (Re)découvrez les moments forts de la semaine.
Lundi : une visite médicale pour conserver son permis : pour une auditrice, 80 ans est «une date limite» pour ne plus conduire
La Commission européenne propose d'appliquer dans les pays membres de l'Union européenne un bilan médical tous les 15 ans pour conserver son permis de conduire. Et pour Josie, une auditrice de 80 ans de l'émission Pascal Praud et vous, cette mesure prend tout son sens à un certain âge. "J'ai pris la décision que dans un an, j'arrêterai de conduire. Parce que 80 ans, je trouve que c'est un peu une date limite pour ne plus conduire", a-t-elle estimé sur Europe 1.
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Mardi : Mahjoub Mahjoubi «a pété les plombs !» : le vice-président du CFCM estime qu'il faut interdire à l'imam de prêcher
Après avoir qualifié le drapeau tricolore de "drapeau satanique", l'imam de Bagnols-sur-Cèze, Mahjoub Mahjoubi, était dans le viseur du ministre de l'Intérieur. L'homme a finalement été expulsé jeudi soir vers la Tunisie, 12 heures après son interpellation, selon Gérald Darmanin qui s'en félicite. Face à cela, Abdallah Zekri, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a dénoncé des propos "ambigus" de l'imam. "Là, il a pété les plombs pour raconter des choses comme ça", a-t-il affirmé, estimant qu'il fallait lui "interdire de prêcher dans sa mosquée".
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Mercredi : Salon de l'Agriculture : «Il n'y a pas de raison qu'on ne serre pas la main d'Emmanuel Macron», affirme un agriculteur
Alors que le Salon de l'agriculture ouvre ses portes ce samedi, les agriculteurs se sont remobilisés depuis quelques jours. Et la présence d'Emmanuel Macron dans la plus grande ferme de France fait débat. Certains demandent à ce que le chef de l'Etat ne se présente pas au salon alors que d'autres, au contraire, se disent prêts à le rencontrer, comme Édouard Legras, président de la Coordination rurale du Loir-et-Cher. "On est des gens courtois, il n'y a pas de raison (qu'on ne le fasse pas), mais on va lui dire qu'il faut avancer", a-t-il expliqué sur Europe 1.
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Jeudi : Gérald Darmanin en Une de «Paris Match» en famille : «Mettre les enfants en scène, ça me met mal à l'aise», affirme un auditeur
Mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a accordé une interview particulière à Paris Match, dans laquelle il pose avec sa femme et ses deux enfants. Une mise en scène qui a intrigué Louis, un auditeur de l'émission Pascal Praud et vous. "Le principe m'a interpellé, c'est-à-dire que je suis partagé entre deux sensations : je trouve plutôt bien qu'un personnage public s'affiche avec ses enfants, (...) et d'un autre côté, je suis très mal à l'aise, à la veille des élections européennes, que l'on mette en scène des enfants. Il y a un côté un peu vulgaire je trouve", a confié cet auditeur.
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Vendredi : Crise agricole : «Les poulets dégueulasses d'Ukraine», sont responsables des prix catastrophiques, selon la Coordination rurale
Vendredi, à la veille de l'ouverture du Salon de l'agriculture, les agriculteurs défilaient dans les rues de Paris lors d'une manifestation organisée par la Coordination rurale. Pour l'occasion, Patrick Legras, porte-parole de ce syndicat, était l'invité de l'émission Pascal Praud et vous. Au micro d'Europe 1, il a dénoncé la concurrence déloyale ukrainienne, responsable selon lui de la situation actuelle. "Aujourd'hui, si on n'avait pas accepté du blé à 100 balles de l'Ukraine ou des poulets dégueulasses volontairement depuis deux ans, on ne serait peut-être pas à des prix aussi catastrophiques", s'est indigné le syndicaliste.
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Bonus : Les maîtres de cérémonie des César «sortent à plat», raconte Olivier Benkemoun
Alors que la 49e édition des César se tenait vendredi soir à l'Olympia, Olivier Benkemoun, journaliste cinéma pour Europe 1, revient sur le rôle que peuvent avoir les maîtres de cérémonie, qui étaient 13 sur scène cette année, sous la direction de Franck Broqua, réalisateur. "Ils sont là pour se faire plaisir. Pendant les répétitions, c'est le plaisir, on s'amuse. Mais le soir, quand vous êtes face à une salle qui a peur et qui attend, ce n'est pas la même chose", a expliqué Olivier Benkemoun. Ce dernier précise que "tous ceux qui ont fait ce boulot de maître de cérémonie sortent à plat".
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