Il y aura un avant et un après pour l'Eglise catholique de France. L'avant : les 216.000 mineurs victimes de prêtres et religieux depuis les années 1950. L'après, ce sont les 45 recommandations formulées dans le rapport Sauvé. Parmi elles : la levée du secret de la confession en cas de violences sexuelles. Une révolution qui mérite réflexion pour l'archevêque de Lyon, monseigneur Olivier de Germay.
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"Il ne faut pas exclure cette question là"
"Pour l'instant, ça me paraît compliqué, mais je vous avoue que en écoutant monsieur Sauvé, je me suis dit qu'il ne fallait pas exclure cette question là", explique le prélat au micro d'Europe 1. "Il faut y réfléchir. C'est vrai que pour nous, le secret de la confession, c'est quelque chose d'absolu. Dans une société, c'est très important d'avoir des lieux où est sûr que quoi qu'on dise, ça ne sortira pas. Mais là, vu la gravité des faits, moi, personnellement, je pense que ça vaut le coup d'y réfléchir."
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C'est donc un tabou qui est maintenant abordé par les responsables ecclésiastiques. Le Pape François devrait s'exprimer sur ce sujet ce mercredi matin en marge à la fin de la traditionnelle audience du mercredi face aux fidèles, à Rome.