Sans carburant dans les stations-service, difficile pour les taxis d'exercer leur activité. Alors que la CGT de TotalEnergies a annoncé poursuivre le mouvement de grève dans les raffineries jusqu'à mardi, Rachid Boudjema, le président de l'Union nationale des taxis, a réclamé des mesures fortes de la part du gouvernement et notamment un statut de profession prioritaire.
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"Le taxi opère aussi des transports qui sont assimilés à de l'urgence. Je parle bien entendu du transport des patients dialysés, des patients en chimiothérapie ou en radiothérapie. Aujourd'hui, on priorise ce genre de transport", souligne Rachid Boudjema. Au micro d'Europe 1, il a demandé au gouvernement le même traitement de faveur.
"Un tri sur les courses"
"Ce que l'on attend du gouvernement, ce sont des mesures claires à destination des préfets de région afin qu'ils ouvrent les accès pour les taxis dans les stations réquisitionnées pour qu'ils puissent, au même titre que les véhicules d'urgence, pouvoir avoir accès à ces stations-service pour faire le plein et opérer les courses nécessaires, d'urgence notamment."
A l'heure actuelle, Rachid Boudjema estime à "environ 30%" le nombre de taxis à l'arrêt et assure que l'Union nationale des taxis, qui compte dans ses rangs 4.000 adhérents, "commence à sélectionner et à opérer un tri sur les courses que l'on doit réaliser". Ce lundi soir, une réunion d'urgence se tenait à Matignon au sujet de cette pénurie.