Nous connaissions déjà le Nutri-Score, déjà présent sur les emballages des produits, depuis plusieurs années. Une étiquette qui est devenue plus sévère depuis le 1er janvier, notamment sur la teneur en sucre. Mais progressivement, le "Planet-Score" va apparaître dans les rayons. Le gouvernement veut apposer sur cette étiquette, déjà utilisée par certaines marques, un score global, mesurant l'impact environnemental du produit.
Une même méthode de calcul difficile à trouver pour tous les produits
Il faut donc trouver une même manière de calculer pour les aliments, les vêtements ou le tourisme : "Dans ce chiffre, le gouvernement veut mettre, par exemple, l'impact sur l'élévation des températures, mais aussi l'impact sur les algues vertes et également l'impact sur la pollution de l'air", selon Sabine Bonnot, porte-parole du Planet-Score. "Quand on agglomère tous ces enjeux-là, c'est très compliqué d'arriver à faire vraiment un chiffre qui donne une illustration représentative de tous les impacts en une seule unité".
>> LIRE AUSSI - Le classement du Nutri-Score se modernise, certains industriels désavantagés le laissent tomber
Pour les aliments, c'est l'étiquette Planet-Score qui complétera ce score global en réflexion. Et elle se décline en plusieurs notes, avec des lettres de A à E, du vert au rouge. Cela prendra donc en compte l'usage des pesticides, l'impact sur la nature, le climat et le mode d'élevage. "Donc un yaourt au citron, ce qui va faire l'impact, c'est surtout le système de production du lait. Est-ce que ces vaches ont pu accéder à des prairies ? Ou, est-ce qu'elles ont mangé plutôt beaucoup de soja importé du Brésil ?". Un conseil scientifique doit remettre ce mois-ci un rapport sur le sujet au gouvernement.