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Plus de 5.000 "gilets jaunes" mobilisés pour une marche régionale dans la Drôme

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Macron n'a plus de solution à l'urgence sociale", a déploré un manifestant, samedi, à Valence.
"Macron n'a plus de solution à l'urgence sociale", a déploré un manifestant, samedi, à Valence. © AFP

Malgré le froid et la pluie, plus de 5.000 personnes défilent samedi après-midi, dans les rues de Valence, pour une marche organisée à l'occasion de "l'acte 12" du mouvement des "gilets jaunes". 

Plus de 5.000 manifestants ont bravé froid et pluie samedi à Valence, dans la Drôme, pour une marche régionale organisée à l'occasion de "l'acte 12" du mouvement des "gilets jaunes" . Le cortège, comptant 5.400 marcheurs selon la préfecture, s'est ébranlé vers 13h30 au sud du centre-ville, dans une ambiance bon enfant.

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Mais de brèves échauffourées ont éclaté lorsque les manifestants ont bifurqué vers la préfecture, contrairement à ce qui était prévu. Ce face à face tendu a pris fin quand les "gilets jaunes" ont repris leur marche dans une autre direction.

Des "gilets jaunes" venus de Lyon ou Marseille. En début d'après-midi, la préfecture, qui avait dit craindre la venue de casseurs, a annoncé l'interpellation de 18 personnes et la saisie d'une centaine "d'armes blanches ou par destination", dont des haches, des sabres, des couteaux, machettes et gourdins sur plus de 30 points de contrôle mis en place autour du centre ville. Dès la fin de la matinée, des "gilets jaunes" venus de Lyon, de Saint-Étienne, d'Ardèche, de Marseille ou de Corse notamment s'étaient rassemblés aux cris de "Macron démission" sur un parking de supermarché près de l'entrée Valence-sud de l'autoroute A7, fermée par les autorités.

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Le centre-ville fantôme de Valence. Ils ont ensuite pris la direction d'un centre ville aux airs de ville fantôme, quasiment vidé de ses habitants et véhicules, alors que les commerces demeuraient fermés depuis le matin avec de nombreuses vitrines protégées par des panneaux de bois. Parmi les organisateurs de la marche, Michael Bridon, manutentionnaire intérimaire de 44 ans et "gilet jaune" de la première heure à Valence, clamait son impatience face au gouvernement.

"Macron n'a plus de solution à l'urgence sociale". "Ça fait bientôt trois mois qu'on est dans la rue et monsieur Macron n'a plus de solution à l'urgence sociale. On ne veut plus des paroles, on veut des actes. Le gouvernement doit écouter la misère sociale", a-t-il exhorté. "Les gens se font exploiter par des milliardaires bien placés au Cac 40, et les politiciens doivent travailler pour leur pays, pas pour leur carrière personnelle", a-t-il ajouté.

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