Publicité
Publicité

Poêle, mascara, vêtements... Les PFAS sont présents partout dans notre quotidien !

Mathis Lang - Mis à jour le . 1 min

Une proposition de loi d'EELV pour interdire les PFAS dans les cosmétiques et les textiles, va être débattue à l'Assemblée nationale ce jeudi. Ces composés chimiques, que l’on appelle aussi les polluants éternels, s'infiltrent partout dans notre quotidien... de la cuisine à la salle de bain.

Va-t-on vers l'interdiction des PFAS ? Ces substances de synthèse sont très appréciées dans la conception de certains produits pour leur capacité imperméabilisante et leur résistance à la chaleur. Un projet de loi est sur le point d'être discuté à l’Assemblée nationale pour interdire la mise sur le marché de certains produits qui en contiennent. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des PFAS presque omniprésents

Pour cuire ses aliments, Léna, étudiante à Paris, utilise une poêle en téflon, un revêtement qui évite aux aliments d’accrocher. "Ça, c'est ma poêle qui était déjà dans l'appartement quand j'ai emménagé il y a trois ans. J'utilise des ustensiles pas forcément en bois, donc je pense que je l'abîme. Il n'y a presque plus de noir à l'intérieur", évoque-t-elle. 

Mais le téflon, ce "noir à l’intérieur", contient des PFAS. Quand la poêle est rayée, ces polluants éternels se fixent alors aux aliments. Léna s’intoxique donc un peu à chaque repas, mais aussi chaque fois qu’elle se maquille, compte tenu de la liste des ingrédients dans le mascara qu'elle utilise régulièrement, dont des PFAS. Certains fonds de teint et rouges à lèvres en contiennent aussi. Et ces PFAS, qui servent ici à faire durer les produits plus longtemps, sont appliqués à même le visage. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Enfin, dans son dressing, le K-Way pose aussi un problème, car ce vêtement imperméable est fabriqué en partie avec ces polluants éternels. Si la loi discutée ce jeudi venait à être adoptée, Léna ne pourrait plus acheter ce type de textile à l’avenir. Pour l’heure, les ustensiles de cuisine ne sont pas concernés.