Chaque année, ils sont nombreux à ne pas manquer de célébrer la fête des amoureux. Le 14 février sonne le glas de la Saint-Valentin. Bouteille de vin, chocolats et bouquet de fleurs... Pour faire plaisir à son partenaire, certains prévoient de petites attentions. Et chaque année, un incontournable fleurit dans toutes les boutiques : la rose. Et plus précisément la rose rouge, valeur sûre plébiscitée chaque année par les Français.
Pascal Mutel explique pourquoi la rose rouge reste le symbole du 14-février. "La rose rouge version, c'est la grande vedette, mais la rose blanche reste bien sûr très appréciée", détaille le président de la chambre syndicale des fleuristes d'Île-de-France. "Et puis d'autres fleurs que les roses, comme la violette, l'anémone."
Et si le nombre de roses qui compose un bouquet varie, c'est pour diverses raisons. "On en met sept parce qu'on est jeune et on en met une parce qu'on est jeune et que c'est son premier amour", explique Pascal Mutel, fleuriste de profession. "On en met 100 parce qu'on est fou amoureux et qu'on peut déclarer sa flamme de cette façon. Mais ce n'est pas le nombre, mais l'intention qui compte." Combien faut-il débourser pour acheter un bouquet de roses ? Une fleur coûte entre cinq et neuf euros.
Un business importé des quatre coins du globe
Et si les marques s'emparent de la Saint-Valentin pour donner du baume au cœur, le business a récemment créé la polémique. La raison ? Son importation par avion qui renforce l'empreinte carbone et l'usage des pesticides. Pascal Mutel explique pourquoi la France n'est pas Made in France : "Ça a beaucoup défrayé la chronique ces derniers temps. La rose, effectivement, en ce moment, ne vient pas de France. Elle vient des Pays-Bas, d'Équateur ou du Kenya et dans la grande distribution, majoritairement d'Éthiopie."
Et de conclure : "Ça serait compliqué aujourd'hui de produire de la rose en France. Et puis, la France a fait d'autres choix dans ses arbitrages agricoles et horticoles que de soutenir d'autres filières que la fleur. Donc aujourd'hui, malgré tout ce qu'on peut entendre, ça va être compliqué pour certaines productions de les faire revenir en France."