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Procès de l'attentat de Nice : faut-il diffuser les images de l'attaque ?

Frédéric Michel - Mis à jour le . 1 min

Le procès lié à l'attentat du 14 juillet à Nice entre dans sa deuxième semaine. Et, une question est sur toutes les lèvres : faut-il ou non diffuser les images de la vidéoprotection de la ville de Nice qui montrent la scène du crime ? Si la cour le décide, ces images d'une "violence extrême" seront projetées dans le courant de la semaine.

Le procès de l'attentat de Nice. Et, une question est sur toutes les lèvres : faut-il ou non diffuser les images de la vidéoprotection de la ville de Nice qui montrent la scène du crime ? Si la cour le décide, ces images d'une "violence extrême" seront projetées dans le courant de la semaine.

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Le président de la cour s'oriente vers cette diffusion

Sans préjuger de son choix final, le président de la cour d'assises spéciale a d'ores et déjà indiqué qu'il s'orientait vers cette diffusion. Laurent Raviot prendra une décision sans doute mardi soir, après avoir réuni toutes les parties pour visionner hors audience une copie des vidéos. L'originale placée sous scellés doit être vue dans l'enceinte de la cour. C'est la loi. Cette réunion doit permettre à chacun d'affiner son opinion. Mais, les avocats de la défense mettent en garde : si les images sont diffusées en audience, il y a un risque de confusion, les accusés n'étant pas jugés pour complicité.

 

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"Il y a des victimes qui veulent que tout soit vu"

Sans s'y opposer, le ministère public estime que ce n'est pas forcément utile pour caractériser les faits reprochés et prévient : "Nous allons assister en direct au meurtre de ces personnes, à leur démembrement physique et ça va être particulièrement insupportable". Pas d'opinion unanime sur le banc des parties civiles, mais une avocate souligne sur Europe 1 : "Il y a des victimes qui veulent que tout soit vu, tout soit compris, que leur douleur, leur effroi soient posés dans cette salle".

Il n'y a pas de son sur ces vidéos et le président a déjà affirmé, pour éviter tout reproche, qu'il ne ferait aucune coupe. Si la cour le décide, les images seront diffusées jeudi dans leur intégralité et dans toutes les salles d'audience à Paris et à Nice.