Après l'Allemagne, la Hongrie, et la Slovaquie samedi, la France et l'Espagne lancent dimanche leur campagne de vaccination contre le Covid-19. Ils seront une quarantaine de patients à bénéficier d'une injection dans l'Hexagone : une dizaine à l'unité de soins longue durée de l'hôpital de Sevran, en Seine-Saint-Denis, dans la matinée, et 30 dans un Ehpad de Dijon l'après-midi.
L'identité du premier vacciné de France restera inconnu jusqu'au dernier moment. Car parmi les personnes volontaires à l'unité de soins longue durée de Sevran, seuls deux patients ont accepté de le faire devant micros et caméras.
Au moins un membre du personnel hospitalier éligible à la vaccination
Mais au-delà du symbole, l'acte n'est évidemment pas anodin. Toutes ces personnes ont suivi un parcours bien balisé, et cela afin de recueillir leur consentement. Elles l'ont formulée devant leur médecin traitant, soit par elle-même si elles en étaient capables, soit par le biais d'un tuteur ou d'une personne de confiance. Ce rendez-vous permettait aussi de déceler d'éventuelles contre-indications. Quinze doses ont été envoyées sur place.
Du personnel hospitalier sera également vacciné. À Sevran, au moins un médecin rentre dans le cadre fixé par la Haute autorité de santé : il a plus de 65 ans et est donc éligible. Il peut lui aussi potentiellement devenir le premier Français vacciné. Ce sera décidé en début de matinée, alors que l'auteur de la première piqûre est déjà désigné. Il s'agit d'une infirmière de l'hôpital de Sevran.
La vaccination, ensuite, sera déployée dans une vingtaine d'Ehpad la semaine prochaine.