Certains élèves convoqués au rattrapage obtiendront-ils leur bac "d'office" ? (photo d'illustration) 1:18
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avec Pierre Herbulot , modifié à
"Tout à coup, un diplôme national serait entaché d'irrégularité", prévient sur Europe 1 le président de la FCPE, Rodrigo Arenas. 
INTERVIEW

Après la grève des corrections, la surnotation ? Alors que les oraux de rattrapage du bac commencent lundi, certains professeurs menacent de donner le diplôme à tous les candidats qui se présenteront, toujours pour protester contre la réforme du baccalauréat de Jean-Michel Blanquer

"Il faut arrêter de mettre les enfants spectateurs, comme si on était dans un couple où les parents sont en train de se disputer et on attend la fin de la scène de ménage", déplore au micro d'Europe 1 Rodrigo Arenas, président de la Fédération des Conseils de Parents d'élèves (FCPE). "C'est inacceptable que l'école devienne ce théâtre, vis-à-vis de nos enfants. On est en train de leur montrer que seul le rapport de force permet un dialogue dans ce pays."

"Il y a une vraie inégalité de traitement"

"Tout à coup un diplôme national serait entaché d'irrégularités et de discriminations entre les enfants ?", poursuit Rodrigo Arenas. "Il y a une vraie inégalité de traitement dans les faits. Les parents qui nous appellent - parce que le standard explose - ils nous disent clairement qu'ils envisagent d'aller au tribunal administratif si leurs enfants n'ont pas eu le bac alors que le copain de la famille d'à côté l'a obtenu dans des conditions qui sont différentes", assure-t-il.

"Ça fait des mois que nous, en tant que parents, nous alertons sur le fait que ça va se radicaliser. Maintenant, on y est, on arrive pas à en sortir", conclut le président de la FCPE, qui ne voit qu'une solution. "Il faut que le chef de l'Etat s'en mêle."