Rennes, Nantes, Grenoble : «Les maires ont estimé que la sécurité relevait de la compétence de l'État mais ils ont un rôle à jouer», rappelle Nicolas Daragon
Ce mardi dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et son invité Nicolas Daragon, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur et chargé de la sécurité du quotidien, reviennent sur l'insécurité grandissante en France, et plus particulièrement dans certaines villes.
Invité de l'émission de Cyril Hanouna, le ministre délégué et chargé de la sécurité du quotidien est longuement revenu sur le narcotrafic et l'insécurité en France. Il a tenu a rappelé que l'État apporte des "moyens complémentaires" aux policiers municipaux, mais que les élus locaux doivent également se mobiliser pour combattre cette insécurité, notamment dans les villes comme Grenoble et Rennes. Le maire de Grenoble avait en effet estimé que l'État n'en faisait pas assez, propos auxquels Nicolas Daragon a voulu réagir.
"Des maires ont estimé que la sécurité relevait de la stricte compétence de l'État. Ça veut dire beaucoup moins de policiers municipaux, beaucoup moins de caméras de vidéo protection... Ils nous expliquent que les caméras fliquent les gens, que ça ne se fait pas et que les policiers municipaux ne peuvent pas s'occuper de l'insécurité . Moi, dans ma ville, j'ai fait tout le contraire, comme beaucoup de maires en France : j'ai doublé les effectifs de police municipale, j'ai triplé le nombre de caméras. Les policiers sont armés, bien sûr, parce que je ne veux pas qu'un policier municipal se balade avec une cible dans le dos", s'est insurgé le ministre délégué.
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