La plaie est encore béante. Dans les rues du petit village dont était originaire Thomas, 16 ans, tué dans une rixe à Crépol ce week-end, l'émotion est encore palpable. À la simple évocation du nom de la victime, Pierre, retraité qui connaissait le jeune homme, ne peut retenir ses sanglots. "C'est affreux, tout le monde le connaissait, c'était un gentil garçon. Il aurait pu être mon petit-fils", pleure le vieil homme au micro d'Europe 1.
"Il n'était pas là pour riposter"
Dans la mémoire des habitants, Thomas a laissé l'image d'un lycéen de terminale plein de vie et amoureux du rugby qu'il pratiquait dans le club de Romans-sur-Isère. "C'était un bon vivant, il avait la joie de vivre, avec lui, on était certain de rigoler. C'était une personne sérieuse, respectueuse, extrêmement gentille", se souvient Diego, l'un de ses amis qui était parti en vacances avec lui l'été dernier.
Pour les anciens camarades, la mort de Thomas reste incompréhensible. "Il n'était pas là pour riposter non plus. Il voulait simplement calmer les tensions et finalement, il s'est retrouvé poignardé au cœur, ce qui lui a retiré la vie", témoigne Vadim, son ex-camarade de rugby.
À la demande de la famille, une marche blanche en hommage au jeune homme aura lieu mercredi. Elle partira depuis le lycée de la victime.