À l'approche des fêtes de fin d'année, le sapin de Noël est l'un des indispensables à avoir chez soi. Mais est-il bien raisonnable de couper un arbre qui a mis entre 9 et 14 ans à pousser pour l'entreposer quelques semaines dans son logement ? Entre le sapin naturel ou le sapin en plastique réutilisable, lequel a le moins d'impact sur l'environnement ? La question se pose pour un grand nombre de foyers et la réponse n'est pas si évidente. Europe 1 vous aide à vous décider.
Le sapin naturel, le plus populaire
Le sapin naturel est incontestablement le plus populaire chaque année : sur les 6,6 millions de sapins de Noël vendus en 2021, 5,9 millions sont naturels, d'après une étude FranceAgrimer et VALHOR, réalisée par Kantar. Est-il aussi le plus écologique ? La plupart des sapins naturels sont cultivés spécialement pour Noël, principalement dans les régions du Morvan, Jura, Poitou et Bourgogne, et obtiennent donc un meilleur bilan carbone que les sapins artificiels provenant principalement d'Asie.
Le sapin naturel l'emporte sur le plastique à condition de respecter certains critères : s'il a été cultivé en France, s'il n'a pas nécessité trop d'intrants chimiques ni trop d'eau et s'il a bien été laissé à l'état naturel avant d'être composté. "Il ne faut pas que le sapin soit recouvert sur ses branchages avec de la neige artificielle ou des couleurs parce que malheureusement, ça ne le rend plus compostable", explique Florence Clément, chargée d'information à l'Agence de transition écologique avant de poursuivre. "Ensuite, il faut bien déposer le sapin naturel à l'endroit indiqué, où il pourra être récupéré et déchiqueté. Cela produira un amendement naturel pour le sol qui peut être intéressant."
Le sapin en plastique à utiliser pendant 20 ans minimum
À l'inverse, le sapin en plastique, non biodégradable, ne sera pas l'arbre qui vous permettra d'avoir un impact minimum sur l'environnement. Pouvant se réutiliser d'année en année, il n'est pas non plus une aberration écologique. Mais étant fabriqué à partir de dérivés de pétroles, principalement en Asie, il faudra cependant l'utiliser pendant au moins 20 ans pour que son bilan carbone devienne favorable.