Un "plan de sobriété" sur l'eau. C'est ce qu'Emmanuel Macron a annoncé ce samedi au salon de l'agriculture, au moment où la France vit l'une des pires sécheresses hivernales de son histoire. Un usage plus modéré de l'eau qui concernera tous les Français dans leur quotidien, notamment ceux qui ont un jardin. Mais pour économiser de l'eau et éviter de voir ses plantes mourir à l'arrivée de l'été, il faudra peut-être envisager de planter d'autres variétés de végétaux. Europe 1 vous donne quelques conseils pour bien choisir vos futures plantes.
Des plantes "économes en temps d'arrosage"
Dans le chariot de Geoffrey, "plein de petites plantes grasses et des cactus. Et après, un kentia pour la plus grosse plante", explique-t-il. Car le jeune homme cherche avant tout des plantes qui résistent bien au manque d'eau. Avec un critère majeur : "il faut que ce soit économe en temps d'arrosage", insiste-t-il.
Ce Strasbourgeois de 31 ans n'est pas le seul à choisir ses plantes en fonction de leur résistance à la sécheresse. "L'année dernière, on a déjà vu des clients qui s'inquiétaient plus de la résistance à la sécheresse", confirme Laurent, pépiniériste et gérant de jardinerie. "Donc on a adapté nos productions. On a effectivement cherché à trouver des nouvelles variétés qui résistent mieux au manque d'eau que celles qu'on connaissait."
Éviter les amarantes ou les iris, trop gourmandes en eau
C'est exactement ça qu'est venue chercher Véronique. L'été dernier, son hortensia est mort de sécheresse et elle va le remplacer par "un autre qui serait plus costaud, qui supporte mieux le manque d'eau. Il y a plusieurs variétés d'hortensias", souligne-t-elle. Véronique renoncera aussi cet été à planter des amarantes ou des iris, trop gourmandes en eau. "Si c'est pour passer son temps à arroser et arracher des plantes, ça ne va pas le faire", justifie-t-elle. Même le sacro saint géranium, emblème des villages alsaciens, pourrait disparaître de son jardin cet été.