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avec AFP , modifié à
Le tremblement de terre qui a secoué le Sud-Est de la France lundi en fin de matinée a fait au moins quatre blessés dont un grave, selon un nouveau bilan à 14h. 

Deux heures après le séisme de magnitude 5,4 qui a frappé le Sud-Est de la France à quelques kilomètres de Montélimar, un nouveau bilan publié par les préfectures de Drôme et d'Ardèche fait état de quatre personnes blessés, dont une grièvement. A Montélimar, une personne a été grièvement blessée après la chute d'un échafaudage. Elle a été transportée en urgence absolue à l'hôpital, a indiqué la préfecture de la Drôme. De son côté, le préfet de l'Ardèche avait auparavant recensé dans un tweet trois blessés légers dans son département.

Le préfet demande par ailleurs aux habitants du Teil, localité de l'Ardèche particulièrement touchée, de "rester pour le moment à l'extérieur des habitations", tandis que la préfecture de la Drôme a indiqué dans un communiqué qu'il n'y avait "pas de dégâts majeurs à ce stade". Le maire de cette ville, limitrophe de Montélimar, a ouvert trois gymnases pour ses administrés, a ajouté le préfet.

"Aucun dommage apparent" sur les sites nucléaires de la région

Selon le Bureau central sismologique Français (BCSF) de Strasbourg, la secousse a été ressentie dans une vaste zone du sud de la France, dans la Drôme, en Ardèche, à Lyon au nord et jusqu'à Montpellier et Marseille au sud. Après la secousse, les pompiers du Vaucluse ont reçu "une cinquantaine d'appels principalement de communes situées au nord du département, notamment Bollène et Valréas", a indiqué un porte-parole à l'AFP.

Le séisme n'a en revanche provoqué "aucun dommage apparent" aux sites nucléaires de la région mais EDF doit encore calculer l'impact exact du tremblement de terre, a indiqué l'Agence de sûreté nucléaire (ASN). "Il y a des vérifications en cours (et) nous avons demandé à EDF pour ses deux centrales nucléaires, conformément aux procédures, de vérifier que les réacteurs ne doivent pas être arrêtés afin de mener des vérifications plus poussées", a indiqué le directeur des centrales nucléaires à l'ASN, Rémy Catteau.