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«Serge Gainsbourg, la flamme du scandale» : le livre qui raconte la fameuse scène du billet brûlé

Sébastien Bordenave // Crédit photo : PHILIPPE WOJAZER / AFP - Mis à jour le . 1 min

Le 11 mars 1984, Serge Gainsbourg brûle un billet de 500 francs en direct sur TF1 devant 10 millions de téléspectateurs. Une provocation censée dénoncer l'hyper fiscalité. 40 ans plus tard, un collectionneur et marchand d’art est revenu sur cet évènement et ses répercussions médiatiques avec un ouvrage appelé "Serge Gainsbourg, la flamme du scandale".

Serge Gainsbourg savait mieux que personne comment créer la polémique. Il y a 40 ans, le 11 mars 1984 précisément, le chanteur de La Javanaise brûlait en direct à la télévision un billet de 500 francs. Une provocation à la mode de Gainsbourg pour dénoncer le racket des impôts du gouvernement socialiste de l'époque. Ce geste s'illustre désormais dans un livre appelé Serge Gainsbourg, la flamme du scandale

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L'événement a tellement marqué les esprits que ceux qui n'étaient pas nés s'en souviennent encore. Alors, le geste était-il spontané ? La provocation était-elle illégale ? Et surtout, est-ce qu'un livre était vraiment nécessaire ? La vérité est que oui, le geste de Gainsbourg était prévu. On a dit aux photographes présents sur place, "Tu devrais rester, Gainsbourg va faire une connerie".

Le photographe ne sera pas déçu. Illégal de brûler un billet ? En son dos, il est inscrit que perpétuité est prévue pour sa contrefaçon, mais rien sur sa destruction. 

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Le billet récupéré in extremis

Quant au méticuleux livre La flamme du scandale signé Julien Paganetti et agrémenté des photos inédites de Michel Giniés, il est indispensable pour qui aime encore Gainsbourg. Sinon, sachez que le reste du billet incendié a été récupéré in extremis à l'époque par le photographe.

Une femme de ménage allait le plonger dans les oubliettes du sac-poubelle. Avec ce livre, on reprend conscience que regretter ou décrier l'héritage de Gainsbourg est d'une complexité folle. En tout cas, si Dieu est un fumeur de havane, Gainsbourg fut, lui, un sacré brûleur de pascal.