SONDAGE - 62% des Français ne veulent pas que l'entrée de Notre-Dame de Paris soit payante pour les visiteurs
Selon un sondage CSA pour Europe 1, Cnews et le "Journal du Dimanche", 62% des Français ne souhaitent pas que l'entrée de la cathédrale de Notre-Dame de Paris soit payante pour les visiteurs.
C'est un événement. Ce samedi marque la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, une renaissance cinq ans après l'incendie qui avait mis à mal la "vieille dame". Mais faut-il désormais faire payer l'entrée d'un des monuments les plus visités de France aux visiteurs ? À cette question, 62% des Français répondent ne pas le souhaiter, selon un sondage CSA pour Europe 1, Cnews et le Journal du Dimanche*.
La société largement contre l'idée
Dans le détail, 42% des hommes sont pour, contre 26% des femmes. Les CSP+, CSP- et inactifs pointent respectivement à 39%, 38% et 36%. Selon les âges, les résultats ne sont guère plus favorables à une visite payante de Notre-Dame de Paris. Les 18-24 ans sont 26% à être d'accord avec cette éventualité, 36% pour les 25-34 ans, 37% pour les 35-49 ans, 37% pour les 50-64 ans, 42% pour les 65 ans et plus.
À l'aune des opinions politiques, cette idée ne semble pas plus séduire les Français, il n'y a d'ailleurs pas de clivage gauche-droite sur cette question. Les sympathisants de la première mouvance sont 41% à y être favorable, contre 47% de la seconde. Les électeurs de LFI pointent à 43% d'opinion favorable, le PS 33% et les Verts 50%. Il s'agit d'ailleurs du score le plus haut de tout le sondage. De l'autre côté de l'échiquier politique, les LR sont 44% à vouloir que l'entrée de Notre-Dame soit payante, et les électeurs RN 27%.
* Questionnaire auto-administré en ligne sur panel réalisé les 5 et 6 décembre sur un échantillon national représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus Méthode des quotas basée sur les critères de sexe, d’âge et de profession du répondant après stratification par région et catégorie d’agglomération. Afin d’assurer la représentativité des résultats, les données ont été redressées sur les variables de sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération.